12 septembre 2006

1er septembre 2006

Afin de nous retrouver tous ensemble à l'aéroport pour l'enregistrement 3 heures avant comme demandé par l'agence de voyages, Johan avait trouvé comme idée que l'on se retrouve en tête du RER B devant passer à Antony à 9h09. Je montais donc dans ce train en espérant retrouver Johan à Denfert, Antoine à Chatelet et Lucas à Gare du nord. Plan foireux en perspective !
Et pourtant Hermes, la divinité des voyageurs (et non pas des Versaillaises comme on pourrait le penser), était avec nous et par un prompt renfort nous nous vîmes 4 en arrivant à l'aéroport.
Le voyage s'annonçait donc sous de bons auspices (pas sur que ça s'écrit comme ça !). L'enregistrement se fit lentement mais surement et là encore tout se passa à merveille. Mais, me direz vous, il faut bien une merde quelconque pour que le voyage soit vraiment une réussite. Rassurez vous, elle vint avec un "Hurricane" aux environs de Philadelphie, qui nous causa fort désagrément après moult trou d'air et turbulences sauvages. Déja que "Un playboy à saisir" et la bière nous avait bien entamé l'estomac (et je parle même pas des plateaux repas qui à eux seuls méritent un blog), mais les premiers bruits de froissement de sachet à gerbe saisi frénétiquement par des mains fébriles, aboutées à des corps jaunes et malades, puis les cascades de biles stomacales et de bols alimentaires renversés firent leurs oeuvres et Antoine se retrouva contraint et forcé de se joindre à l'orchestre tandis que moi, moi qui était resté le plus fier, moi je retenais tout ce cocktail qui ne demandais qu'a s'échapper. Et ce mal-être resta profondément ancré en moi durant le reste du séjour. Adieu manèges à sensation et simulateur de chute libre, le vol US Airways Paris/Philadelphie m'a fait tout expérimenter en 30 minutes.

La bonne surprise fut l'arrivée à Vegas où, sous une chaleur torride (18° maxi grace à la clim ! Cette même clim que je regrette aujourd'hui dans le RER à 18h00), avec 2 heures de retard, nous avons pu reprendre gout à la vie en faisant le trajet en Limousine. Oui, en limousine que j'avais réservé en surprise depuis Paris et dont Antoine et Lucas ignorais l'existence. Quel démarrage en fanfare pour ce séjour.
L'arrivé à l'hotel se passa fort bien et à peine installé, douché, habillé de frais, nous repartîmes le sourire aux lèvres à l'assaut de "Sin City". Après de longues tergiversations, nous nous décidames à visiter le Hooters casino afin de s'y restaurer et d'y faire une petite photo sympathique.


La bière coula à flot, puis la vodka (pure pour certain, avec Redbull pour d'autre). Et force est de constater que la hooter girl de casino est avenante et plutot fraiche tandis que la Hooter girl de restaurant est beaucoup plus mature et imposante.
Nous partimes ensuite nous promener sur le strip et en passant par le New York New York, je décidais de fausser compagnie à mes acolytes (qui s'en remirent vite autour d'un petit cocktail), et je m'installais à une table de poker (THNL No limit 1/2) derriere une pile de jetons (100 USD). Au bout de 20 minutes de jeu acharné, les deux tiers était parti en fumée avec mes espoirs de gagner de l'argent au poker à Vegas ! Vint le moment fatidique : J'ai Roi/Dame dépareillé, je fais tapis. Suivi par deux joueurs. Et je gagne avec une quinte au flop contre un brelan de valet qui n'en revenait pas. C'est donc avec une cave remontée à 91 USD que je me précipitait vers la sortie avant d'avoir la tentation de tout perdre.
Après cette escapade nous rentrames en taxi, un charmant Serbo Croate, qui voyant en nous de fins esthètes en quetes de découverte de la civilisation américaine lors d'un voyage culturel, nous proposa les services de prostituées Latinos. Proposition que nous refusions poliment. Un de nous ajouta qu'il ne valait mieux pas demander le prix pour ne pas être tenté, bien entendu je tairai son nom (What happens in Vegas Stays in Vegas)
Il est 5 heure, Vegas s'endort et nous aussi mais pas longtemps.

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