19 juin 2008

Content d'y arriver....

... Et content d'en repartir. Finalement c'est ce qui ressort de la plupart des témoignages des visiteurs de Vegas. Quand on est passionné comme moi, il est évident qu'on est content d'y arriver. Généralement, on en rêve depuis longtemps, si c'est la première fois on est avide de découverte. Si c'est un retour, on attend avec impatience de revivre la magie de cet univers !
Puis on y est, on se délecte, on vit à 100 à l'heure, Shopping, boite, spectacles, fiesta, etc... On dort peu ou pas, on mange trop ou mal (et certaine fois les deux), dans certains cas on boit beaucoup...de l'eau bien sur, il fait tellement chaud.
Et rapidement, on s'aperçoit du revers de la médaille. La ville tentatrice se transforme doucement en enfer. Le manque de sommeil, la chaleur alternée avec la climatisation glacée, ce décor de carton pâte qui cache ses miséreux, cet univers de fric qui ne vit qu'en te pompant le tien, ces rencontres futiles et vides, ce rythme saccadé, ce bruit permanent, tout cela fini par dégouter. Finalement Vegas est un Macdo géant, tu salives quand tu y arrives, tu englouti tout à toutes vitesse et quand tu as fini, tout te dégoutes !
Et quand viens l'heure du départ, tu claques tes dernières pièces dans les jackpots de Mc Carran Airport et tu te dis "enfin, je rentre à la maison".
Mais arrivé à la maison, une petite musique s'insinue dans ton crâne. Très légère, doucereuse et avec le temps elle s'amplifie et quand tu l'entend enfin (Presley qui chante Viva las Vegas) Tu reprend un billet d'avion et c'est avec le sourire au lèvre que tu t'apprête à replonger pour un séjour de plus dans l'enfer de Sin City ! Quel est donc la substance addictive que les Bugsy Siegel, Jack Binion, Steve Wynn et consort ont saupoudré sur cette ville ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je signe la lecture de cet article!
Bonne journee Romain
Deborah